1 500 euros d’amende pour quelques kilomètres/heure de trop : la trottinette électrique n’est plus ce jouet qu’on laissait filer sans contrôle. La loi française surveille désormais chaque accélération.
Trottinette électrique : où en est-on sur la réglementation de la vitesse ?
Impossible d’improviser avec une trottinette électrique en France. Depuis juillet 2020, le code de la route encadre précisément l’usage de ces véhicules électriques individuels. Désormais omniprésents sur les pistes cyclables, ces engins attirent l’attention : la vitesse maximale autorisée est clairement fixée à 25 km/h, pas plus.
Cette règle s’applique sur tout le territoire. Sur les pistes cyclables, trottinettes et vélos partagent la même limitation. Même logique sur la chaussée : la barre des 25 km/h ne se discute pas. Quant aux trottoirs, ils restent interdits aux trottinettes, à moins d’une dérogation municipale, et là encore, la prudence impose de rouler à une allure très réduite.
Modifier son engin pour dépasser la limite ? Les contrôles se multiplient, et les contrevenants risquent gros. Les forces de l’ordre savent où regarder et la trottinette électrique ne passe plus inaperçue.
Voici les points clés à retenir sur la réglementation actuelle :
- 25 km/h : vitesse maximale autorisée sur l’espace public
- Pistes cyclables et routes : accessibles, à condition de respecter les règles en vigueur
- Trottoirs : interdiction stricte, sauf exception municipale très encadrée
- Débridage : passible de sanctions sévères
Rouler en trottinette électrique aujourd’hui, c’est accepter cette surveillance et s’y plier pour éviter les mauvaises surprises. Les contrôles sont fréquents, la législation claire : la trottinette urbaine fait désormais partie du décor, mais sous conditions bien précises.
Quelle est la vitesse maximale autorisée en France pour rouler en trottinette électrique ?
La France ne fait pas dans le flou : sur la voie publique, la vitesse maximale autorisée pour une trottinette électrique reste fixée à 25 km/h. Cette règle, dictée par le code de la route, concerne tous les véhicules électriques individuels, même ceux empruntant les pistes cyclables. Oubliez le record de vitesse en ville : la loi tranche net.
Cette limitation s’applique sur les pistes cyclables, mais aussi sur les routes autorisées aux vélos. Sur ces axes, chaque excès est sous surveillance. Se risquer au-delà de la limite, même via un simple débridage logiciel, entraîne une sanction immédiate : amende, voire saisie du véhicule sur place. Personne n’échappe à la règle.
Concernant les trottoirs, la situation n’est pas plus souple : les trottinettes électriques y sont interdites, sauf si la mairie l’autorise explicitement. Si une tolérance est accordée, la marche au pas (moins de 6 km/h) s’impose, avec priorité absolue aux piétons.
Que vous circuliez en centre-ville ou en périphérie, la maximale autorisée trottinette ne varie pas. Cette limitation ne sert pas seulement à encadrer la vitesse, elle organise aussi le partage de l’espace public entre tous les usagers, cyclistes ou automobilistes.
Dépasser la limite : que risque-t-on vraiment ?
Franchir la barre des 25 km/h réglementaires n’est pas pris à la légère. La loi encadre strictement la vitesse trottinette électrique et les sanctions tombent aussitôt. Pas de clémence face au débridage ou à la modification technique : l’amende grimpe à 1 500 euros pour une trottinette électrique qui outrepasse la limite, et la confiscation du véhicule n’est jamais exclue.
Le dispositif va encore plus loin. Certains modèles sont saisis et immobilisés sur place. Une trottinette non homologuée ou modifiée pour dépasser la vitesse autorisée risque la confiscation immédiate. Il faut également penser à l’assurance responsabilité civile : sans couverture, un accident peut coûter très cher, parfois pour toute la vie.
| Infraction | Sanction |
|---|---|
| Débridage ou vitesse supérieure à 25 km/h | Amende 1 500 € + immobilisation possible |
| Absence d’assurance trottinette électrique | Amende 3 750 € |
| Non-respect des règles de circulation | Amende jusqu’à 135 € |
Dès que la trottinette dépasse les 25 km/h, la réglementation impose une plaque d’immatriculation, car ces modèles sont alors assimilés à des cyclomoteurs. Mais ils deviennent interdits sur la voie publique sans homologation spécifique. Sortir du cadre légal, c’est cumuler les risques : amendes, immobilisation, couverture d’assurance inexistante, et surtout, responsabilité personnelle en cas d’accident.
Adopter les bons réflexes pour circuler en toute sécurité
À trottinette électrique, chaque trajet demande une vigilance de tous les instants. Les règles de circulation ne sont pas accessoires : elles dessinent la frontière entre l’agilité urbaine et l’accident qu’on regrette. Porter un casque devrait être une évidence, même si la loi ne l’exige pas pour les adultes. Pour les plus jeunes, la prudence s’impose, sans concession possible.
Sur la chaussée, la priorité va toujours aux pistes cyclables dès qu’elles sont présentes. Les trottoirs restent hors jeu : seuls ceux qui poussent leur trottinette à la main peuvent y circuler brièvement. Les routes limitées à 50 km/h accueillent les trottinettes, mais la cohabitation avec les voitures impose de prévoir ses mouvements, de signaler chaque changement de direction et de rester visible.
Pour circuler l’esprit tranquille, gardez en tête ces quelques réflexes :
- Assurez-vous d’avoir une assurance responsabilité civile valide : un simple accrochage engage le conducteur.
- Contrôlez régulièrement l’état de votre engin : freins, lumières, sonnette, pneus, rien n’est à négliger.
- Adoptez une conduite défensive, surtout aux croisements et dans les zones où piétons et cyclistes se croisent en nombre.
La sécurité ne s’improvise jamais. En intégrant ces habitudes, la trottinette électrique devient un allié fiable pour les trajets urbains, sans jamais céder à la tentation de la vitesse facile. Le bitume vous attend, à la bonne allure.


