En 2020, Bill Gates a révélé avoir choisi une Porsche Taycan électrique, surprenant une partie du secteur technologique et automobile. Cette préférence a provoqué des échanges tendus avec Elon Musk, connu pour défendre Tesla et critiquer ouvertement ce choix.
Le cofondateur de Microsoft n’en est pas à son premier coup d’essai avec la marque allemande, puisqu’il possède aussi une Porsche 959, modèle rare qui lui a valu quelques démêlés avec la douane américaine dans les années 80. Ses décisions automobiles illustrent des positions contrastées sur l’innovation et la mobilité électrique.
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La passion de Bill Gates pour les belles mécaniques
À Seattle, la trajectoire automobile de Bill Gates commence bien avant l’explosion de sa fortune. Dès les débuts de Microsoft, il partage avec Paul Allen un intérêt affirmé pour la technologie et les voitures d’exception. Rapidement, les modèles allemands trouvent une place de choix dans le garage du futur milliardaire.
Pour William Henry Gates, une voiture n’est pas qu’un objet de collection : c’est le résultat d’un équilibre entre performance, élégance et savoir-faire technique. Symbole de cette philosophie, la Porsche Bill Gates, la fameuse 959, devient son graal. Importée à la fin des années 80 malgré les obstacles réglementaires américains, elle lui vaudra de longues négociations avec la douane. Grâce à la ténacité de Gates et à l’expertise de Bruce Canepa, spécialiste reconnu, la Bill Gates Porsche finit par rouler sur le sol américain, défiant l’administration.
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La collection du cofondateur de Microsoft ne s’arrête pas à la 959. Dans ses rangs, on retrouve aussi la 911 et la Taycan, témoignant d’une fidélité indéfectible à Stuttgart et à son héritage. La fameuse photo Getty Images montrant une 959 stationnée devant les bureaux de Redmond a d’ailleurs acquis une certaine notoriété parmi les passionnés, incarnant la Gates Saga d’un homme qui préfère la technologie pointue à l’exubérance.
Ce n’est pas tout : impossible d’aborder les automobiles Bill Gates sans évoquer son goût pour l’innovation. L’arrivée de la Taycan, première voiture électrique de Porsche, confirme sa capacité à sentir le vent tourner, sans jamais renier l’ADN de la marque.
Pourquoi la Porsche 959 fascine autant le milliardaire ?
La relation entre Bill Gates et la Porsche 959 n’a rien d’un simple caprice de collectionneur. Elle relève d’un attrait profond pour la technique et le défi. Dans les années 1980, la 959 représente le sommet de l’audace technologique de Porsche : une supercar à la frontière entre radicalité et raffinement, pensée pour pulvériser les codes du sport automobile et du luxe.
Pour Gates, toujours attiré par l’innovation, cette voiture est synonyme de progrès. Il faut dire que son moteur biturbo de 450 chevaux, sa transmission intégrale révolutionnaire pour l’époque et son électronique embarquée parlent au cœur d’un pionnier du numérique. La 959 rivalise sans sourciller avec les Ferrari et autres icônes italiennes, tout en gardant la rigueur allemande.
L’exclusivité renforce l’attrait : à peine 292 exemplaires produits. Pour un homme riche, l’achat prend des airs de quête. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : l’importation aux États-Unis s’avère un véritable bras de fer administratif. Entouré de Bruce Canepa, Gates finit par faire plier la réglementation après de nombreuses démarches.
La 959 incarne alors bien plus qu’un caprice millionnaire : elle devient un manifeste. L’image de la photo Getty Images où la 959 trône sur le parking de Redmond résonne comme une déclaration d’amour à la technologie et à la performance, deux univers dans lesquels Gates a toujours excellé.
Entre anecdotes et controverses : quand Gates parle voitures électriques
La curiosité de Bill Gates pour la voiture électrique ne date pas d’hier. Lors d’un échange avec Marques Brownlee, il explique que son premier choix dans l’électrique s’est porté sur une Porsche Taycan. Ce choix étonne, tant la plupart des figures de la tech préfèrent la Tesla. Gates privilégie la précision allemande et l’approche mesurée à la démesure californienne.
Ce positionnement déclenche la réaction d’Elon Musk. Le patron de Tesla ne mâche pas ses mots sur Twitter, regrettant la position de Gates. Rapidement, le débat prend de l’ampleur et la rivalité s’installe, animée par la presse et les réseaux sociaux. Gates, de son côté, reste fidèle à lui-même : posé, rationnel, presque clinique dans ses analyses. Il reconnaît à la Tesla Model de grandes qualités, mais pointe son manque de confort pour les longs trajets. Selon lui, la Taycan répond mieux à ses attentes pour l’usage quotidien.
Certains fans de Musk s’agacent de cette préférence. Pourtant, Gates nuance toujours ses propos. Il évoque les enjeux de la transition énergétique, les défis technologiques et les contraintes liées à l’infrastructure de recharge. Pour lui, la voiture électrique n’est qu’une étape dans la transformation de l’automobile, pas une finalité.
Ce qui frappe, c’est la constance de Gates : il ne suit pas la mode, il analyse, il teste, il compare. Sa richesse lui ouvre toutes les portes, mais il conserve une approche pragmatique, presque scientifique.
Elon Musk, Porsche Taycan et rivalités électriques : les dessous d’une petite guerre d’ego
Sur le terrain de la voiture électrique, le face-à-face entre Elon Musk et Bill Gates a tout d’un duel contemporain de titans. Quand le fondateur de Microsoft roule en Porsche Taycan, certains y lisent un choix mûrement réfléchi, d’autres une pique à l’adresse de la Tesla Model et de son créateur hors normes.
La riposte de Musk ne tarde pas. Sur Twitter, il ironise sur la tiédeur de Gates envers sa marque. Entre deux des hommes les plus riches du monde, la rivalité dépasse l’automobile pour toucher à l’influence, à la vision et à l’image. Gates incarne la rigueur philanthropique, Musk joue la carte de l’audace et du show permanent.
Pour illustrer cette opposition, voici ce qui distingue les deux modèles :
- La Porsche Taycan séduit Gates par sa rigueur d’ingénierie allemande, sa finition impeccable et sa sobriété.
- En face, la Tesla Model S propose une conduite résolument innovante, portée par la communication iconoclaste de Musk.
Ce duel dépasse largement le cadre de la mobilité. La voiture électrique devient un marqueur social, un objet de fascination et de débat. Les choix de Gates et de Musk font bouger les lignes du marché, déclenchent des polémiques, alimentent les discussions bien au-delà des cercles d’initiés. À chaque déclaration, à chaque cliché saisi dans les rues de Seattle ou de la Silicon Valley, la tension monte d’un cran.
Finalement, derrière le volant de leur berline électrique, ce sont deux visions du progrès qui s’affrontent. Et la route, elle, n’a pas fini de faire parler d’elle.